L'ESPADON (xiphias gladius)

CARACTERISTIQUES DE L’ ESPADON

Son nom scientifique est "xiphias gladius". L’association surprenante de deux mots : xiphias en grec = épée et gladius en latin = glaive donnant toute l’importance apportée à la principale caractéristique du rostre plat et long de ce poisson qui peut représenter le tiers de sa longueur totale.
L’espadon se distingue des autres poissons à rostre outre par sa grande épée plate, par sa haute dorsale semblable à celle d’un aileron de requin, et par sa queue en forme de croissant de lune qui lui sert à godiller, contrairement aux marlins qui nagent avec leur corps.
Sa peau, lisse et sans écaille, est gris brun sur le dos, gris argenté sur les flancs et blanchâtre sur le ventre.
Il peut mesurer jusqu'à 450cm. Le record IGFA (au Chili) est de 536.15kg le 07 mai 1953
À l'âge adulte, sa vitesse peut atteindre les 90 km/h.

COMPORTEMENT ET REPRODUCTION DE L’ ESPADON

L'espadon est un poisson pélagique présent dans les eaux tropicales et tempérées des océans du monde entier.
Ses gros yeux, parfaitement adaptés à la vision nocturne, lui permettent d’évoluer dans l’obscurité des profondeurs (entre 200 et 600m).
Sa tolérance thermique offre la possibilité de vivre dans des eaux dont la température est comprise entre 18 et 22° durant le jour alors qu’il monte en surface la nuit pour chasser.
Ce comportement alimentaire à prédominance nocturne explique le fait que l'espadon demeure une prise exceptionnelle et rare.
Les femelles pondent environ 5 millions d’œufs en eau libre où ils sont fécondés par le sperme des mâles. Les œufs sont ensuite dispersés par les courants.
L’espadon atteindrait sa maturité sexuelle entre 2 et 4 ans et son espérance de vie serait comprise entre 10 et 15 ans.

ALIMENTATION ET PECHE DE L’ ESPADON

L'espadon se nourrit essentiellement de poissons pélagiques, de crustacés et de calmars. Son rostre lui sert à se défendre mais aussi à blesser ses proies. Fragilisées, il peut ainsi mieux les capturer.

On le pêchera donc à l’appât :
• en dérive de nuit (de la surface à 400m avec calmars ou ventres de poissons morts cousus éclairés par un cyalume).
• en dérive profonde de jour avec appât mort frais et éclairé par un cyalume
• En pêche en traîne lente de nuit avec des leurres phosphorescents montés avec des languettes de calmars et cyalume.

COMBATTRE UN ESPADON

• L’espadon est très suspicieux. Le frein doit être le plus discret possible car il faut attendre qu’il engame franchement l’appât avant de le ferrer.
• Contrairement aux marlins, il fait des allers-retours entre la surface et les profondeurs.
• Si l’hameçon est piqué en commissure de gueule (mais comment le savoir ?), le risque de décrochage est élevé car ses chairs sont tendres. D’où l’importance de travailler l’espadon en douceur !
Nous n’avons qu’un seul espadon à notre actif. Daniel Bodin a réalisé ce joli coup de ligne (73kg) le 13 janvier 2007. Il le pêchait pour la 1° fois…
Alors pourquoi pas vous ?

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